Une autre politique (CAP)
161. Jef Sleeckx et Georges Debunne sont arrivés à la même conclusion. Sur son soutien à SP.a-Rood Jef dit qu’il a signé puisqu’il favorise une initiative qui veut réunir la gauche au sein du SPa, mais qu’il n’y crois pas et qu’il veut certainement pas en être le porte-parole. Mais ça ne veut pas dire que Sleeckx ne doute pas la viabilité d’une initiative à gauche du SP.a. Ce n’est pas un hasard qu’il voulait d’abord tester le terrain. MAS/LSP l’y a stimulé et aidé. Que c’était le bon choix était confirmé de manière décisif depuis le 1er août. Lors de la parution des articles dans la presse avec les titres ‘Nouveau parti des travailleurs en automne’, et ‘ Sleeckx construit un nouveau parti de gauche’, e.a. (125)
162. Entre-temps le site à reçu plus de 70.000 visiteurs et un millier d’inscriptions à la dépêche. ‘Une autre politique (CAP)’ à un exécutif nationale provisoire et des sections à Gand, Anvers, Sint-Nicolas, Hasselt, Louvain, Malines, Alost et d’autre possibilités nombreuses. Le 28 octobre CAP organise une conférence dont nous espérons qu’elle aboutit à un mouvement qui participera aux élections fédérales et qui pourra peut-être mener à la formation d’un parti.
163. On peut constater une tendance semblable mais moins développée dans la relation ACV/CD&V. L’évêque de Liège et l’évêque auxiliaire de Namur déclaraient à l’occasion de la délocalisation d’Inbev-Jupille:’ Si les lois économiques ne tiennent pas compte des gens, ces lois doivent changer’. Antérieurement à ça l’évêque d’Anvers avait critiqué l’inhumanité de la politique d’asile. Ce qui est mis en avant ici c’est la charité chrétienne. Beaucoup d’organisations d’aide auxsans papiers sont de signature chrétienne. On sait que la charité chrétienne est paternaliste et affirme le système et que les socialistes préfèrent la solidarité et une lutte commune. Mais néanmoins nous constatons aujourd’hui que la politique brutale de droite du CD&V ne rhyme pas avec la charité chrétienne et tôt au tard ça doit mener à une séparation, aussi et surtout avec l’ ACW.
164. Il existe un potentiel réel pour une nouvelle formation, ou mieux encore pour une fédération des courants qui résistent au néolibéralisme. Des personnes avec une autorité dans le mouvement ouvrier comme Debunne et Sleeckx peuvent jouer un rôle de catalyseur déterminant et fournir aux moments cruciales un minimum de structures organisationnelles. Mais ce seront surtout les évènements concrètes qui attireront les masses à une nouvelle formation. Sleeckx opte pour une formation nationale, anti-raciste, avec tant des militants de la FGTB que de la CSC et quoique qu’il dit que l’extrême gauche ne peut pas dominer cette formation, dont nous sommes d’accord puisque cela ne correspond pas à la conscience de larges couches aujourd’hui, il prévoit une place importante aussi pour l’extrême gauche dans cette formation.
165. Chaque courant qui en est préparé est le bienvenue et peut conserver sa popre identité ! Sleeckx considère la diversité comme une enrichissement et ne pas comme une menace. Il veut pas tailler en pierre le programme du futur parti, mais laisser l’élaboration du programme aux travailleurs et leur familles qui rejoindront le parti. En un mot, pas d’ultimatums, pas de programme mâché et imposé par en haut, pas de limitation de la liberté d’expression, mais un parti qui dès le début est structuré démocratiquement et dont les travailleurs eux mêmes élaborent le programme.
Dangers et possibilités
166. Evidemment le MAS/LSP ne va pas cacher son programme au sein de ce nouveau parti mais présenter et défendre ses propres propositions socialistes et révolutionnaires. Probablement il y aura beaucoup de divergences d’opinions avec Jef, Lode et Georges, mais comme eux, nous voulons engager le débat et ne pas l’empêcher. Une Autre Gauche (UAG), mis sur pied après la publication d’un appel dans la Libre Belgique du 22 février et où le MAS/LSP était impliqué dès la première réunion avant de se retirer le 20 juin, est malheureusement le contraire du CAP (126). L’UAG veut rapidement établir le programme et les principes et ils ont déjà entamé la discussion autour d’une chartre – parce laisser les travailleurs décider sur le programme serait ‘populiste’. Un langage compréhensible est considéré comme de la guele de bois . Sur l’instigation du POS/SAP, qui craint que le MAS/LSP dominerait une formation nationale, UAG préfère un modèle d’organisation confédéral et rejoint ainsi les jeux communautaires dangereuses des politiciens bourgeois.
167. L’UAG est composé d’une poignée de membres de l’extrême gauche, des ex-membres de ces mêmes organisations qui se déclarent maintenant ‘indépendants’ et des individualistes désespérés qui veulent une nouvelle formation d’extrême gauche, mais cette fois-ci avec eux à la tête et une base qui se tait et qui écoute. A la dernière « assemblée générale de l’UAG » au quelle le MAS/LSP a participé, quelques « recommandations » ont été votées: des organisations ont droit à un porte-parole, ne peuvent tous ensemble pas avoir de majorité dans aucun organe de direction et doivent d’abord présenter leur propositions au secrétariat. Pour justifier cette mesure anti-démocrate l’UAG renvoie au Bloc de gauche en Portugal. Au meeting de Liège un europarlementaire du bloc de gauche réfutait ceci et disait que le bloc de gauche est une expérience intéressante pour apprendre pas un exemple à copier. Combien de temps avant que les ‘recommandations’ de l’UAG deviennent la loi?
168. Parfois on doit tolérer les manœuvres bureaucratiques des ‘dirigeants’ parce que c’est la seule façon de rentrer en contact avec la base. C’est avec cette idée en tête qu’on n’avait pas encore quitté l’UAG le premier mai. Après coup c’était une erreur. UAG essaie de se présenter comme l’ unique interlocuteur francophone du CAP, de constituer une minorité de blocage, d’imposer sa propre vision politique et probablement de boycotter la création d’une formation nationale. En restant au sein de UAG, nous courrions le risque d’être absorbé par toute sortes de petits guerres qui ne serviraient ni nous mêmes, ni le mouvement, ni CAP.
169. En outre nous craignions que UAG tenterait soit de rayer la conférence du 28/10 en systématiquement mettant tout en cause soit de réduire la conférence à une journée de discussion intéressante. En quittant UAG et en obtenant au sein du CAP qu’on voulait continuer avec le 28 octobre « avec où sans UAG » et aussi à cause du succès des premières publications concernant CAP, nous avons pu les obliger à accepter et souscrire la conférence du 28 octobre. Ainsi nous avons pu mettre le 28 octobre avec une certitude relative à l’ordre du jour, mais la bataille est loin d’être terminée. UAG est de l’avis que rien ne peut être votée et qu’on ne peut certainement pas élire une direction puisque que ‘les gens ne se connaissent pas’. Comme chaque dictateur ils concluent de l’incapacité ainsi défini des congressistes qu’ils doivent se succéder eux-mêmes et proposent une fusion des deux secrétariats où UAG avec ces règles anti-démocratiques dévient le pendant francophone du CAP.
170. A CAP il n’y a personne, a l’exception du POS et peut-être quelqu’un qui ne comprend pas bien tout ce qui se passe, qui en est d’accord. Mais au sein du CAP on n’est pas prêt non plus à donner trop de poids au MAS/LSP, donc ce n’est pas à exclure que UAG arrive à imposer ses propositions et a hypothéquer l’avenir du CAP. UAP s’est ensevelis dans sa position et probablement une partie du CAP cèdera afin de ne pas mettre dans l’embarras le 28. Nous ne voulons pas non plus que le CAP s’éclate le 28 octobre a cause des manœuvres communautaires du POS et de l’UAP. Nous mènerons la bataille en dehors de la conférence, sur le terrain en construisant ‘Une Autre Politique’ et en assurant ainsi que le CAP devient une alternative valable et attractive dans les parties francophones et plurilingues du pays.
Réformisme et révolution
171. La création d’une nouvelle formation contient d’autres et probablement de plus grandes dangers. Le réformisme ne sera jamais loin et peut casser cette formation. L’existence d’une formation large, plus accessible, posant moins de conditions aux membres et qui constitue en premier vue un défi moins grand comparé a une organisation révolutionnaire, peut avoir un effet d’attraction aux membres. Nos membres peuvent, surtout là où nous devons la porter nous mêmes, s’inspirer de notre organisation révolutionnaire et être totalement absorbés où même détruire la nouvelle formation en étant trop exigeant. On doit tenir compte de tous ces facteurs.
172.Sans vouloir les nier ou minimaliser, nous pensons que ces dangers ne sont pas les plus grands en ce moment. Le plus grand danger jusque maintenant est que la formation n’arrive pas à démarrer. Ceci voudrais dire que pour une période indéfini nous ne pourrions que compter sur nos propres forces et que la droite peut maintenir encore une période sa monopole politique. La plupart des membres du MAS/LSP est devenue politiquement active dans les années ’90, des années de réaction douce dans nos régions. Ils n’ont jamais pu vivre l’expérience d’aller avec le courant où du moins de ne pas devoir remonter le courant. Ils ont l’habitude de devoir se battre pour chaque journal, chaque euro de fonds de lutte, chaque contacte. C’est une bonne chose, mais ça peut mener à des réflexes conservateurs et à une sous-estimation ou non reconnaissance des possibilités. La construction d’une organisation révolutionnaire se passe principalement sur base de saisir les opportunités quand elles se présentent.
173. Un tel parti serait évidemment le reflet de la conscience qui domine le mouvement ouvrier. Un programme socialiste révolutionnaire comme celui du MAS/LSP n’intéressant à ce moment qu’une minorité. Au même temps, un tel parti serais un forum pour la discussion et l’action politique et étant donné que la conscience se forme à travers l’action l’intérêt pour notre programme agrandirais considérablement. Un nouveau parti des travailleurs répond aux besoins actuels des travailleurs et de leurs familles. Contrairement à ce que disent certains, elle ne constitue pas un concurrent pour les organisations socialistes révolutionnaires existantes, mais au contraire un instrument qui peut nous fournir l’audience qu’on manque depuis des années à cause du manque de moyens.
Evènements concrets
174. La construction et le succès d’une nouvelle formation sera comme mentionné avant définie par des évènements concrètes. Après le pacte des générations la FEB lançait ‘Stratégie 2010′, une combinaison de la stratégie de Lisbonne et de «l’ Agenda 2010» de Schröder. Ce livre de recettes néo-libérale prescrit entre autre une prolongation du temps de travail sans augmentation des salaires, l’abolition de l’index, une baisse continu du salaire indirect, une limitation du droit de toucher une indemnité de chômage jusqu’à 3 ans, une forte réduction du nombre de fonctionnaires, etc… Dans les négociations interprofessionnels, UNIZO, l’organisation des petits entrepreneurs pouvait lancer un ballon d’essai sur l’abolition de l’indice. Tant la FEB que le SP.a, le VLD et le MR se hâtaient de dire que l’indice n’est pas en discussion à ce stade, probablement parce qu’ils ont compris que la question est très sensible. Cela ne les a pas empêché d’adapter la composition de l’index à la réalité en ce de façon que l’indice pivot ne sera dépassé qu’en novembre au lieu d’avril. De cette façon le gouvernement et les patrons peuvent mettre des sous supplémentaires dans leur poche.
175. Début novembre le CCE publie son rapport sur les salaires. C’est alors que les négociations sociales biennal commencent, entre autres sur la norme salariale nationale. Tant les politiciens que le patronat et les dirigeants syndicales ont cette fois-ci des bonnes arguments pour éviter une confrontation. Il y a des élections ce mois ci et aussi l’année prochaine. En outre le gouvernement doit combler un trou de 5 milliard € pour atteindre l’objectif budgétaire. Il n’y a pas de marge à côte de la prochaine reforme d’état pour faire avancer les négociations salariales avec des moyens supplémentaires. Le patronat sait que le climat social dans les entreprises est devenu explosif. Il n’y pas de provocations sur la semaine à 40 heures cette fois ci. Même Van Eetvelt d’Unizo veut négocier sur l’augmentation des salaires minimales en échange d’une baisse des charges sociales sur les heures supplémentaires. La FEB veut une baisse des charges sur le travail en équipes, mais surtout un plan pluriannuel pour une baisse des charges linéaire et plus de flexibilité. Les bénéfices des entreprises sont en plein expansion, les salaires des managers et les dividendes sur les actions remplissent les portefeuilles des riches, donc les patrons préfèrent un accord avec les directions syndicales plutôt que des perturbations sociales.
176. Les dirigeants syndicaux veulent éviter une répétition des évènements de l’automne de 2005. Le président de l’ACV Luc Cortebeeck veut ‘seulement un accord si l’accord signifie aussi un progrès social’, sans devoir se lancer dans des longs pourparlers. Il préfère ne conclure un ‘accord que d’avoir une nouvelle confrontation avec la base qui pourrait être fatale. La direction a déjà perdu tout son crédit chez la base. Elle n’a pas besoin de provocations du côté du patronat. A cet effet les dirigeants se déclaraient en cachette d’accord avec une mécanisme de correction contre le danger d’une inflation au galop. Les accords dites ‘solde- et tous inclus’. Le mois précédent la direction syndicale s’est mis d’accord, en échange d’une augmentation des allocations minimales déjà promis pour la fin de 2005, de céder 300 millions € supplémentaires des caisses de la sécurité sociale.
177. A partir de septembre l’année prochaine l’allocation minimale pour ceux qui sont dans le régime depuis 20 ans augmente de 2 %, pour les autres et pour les chômeurs seulement à partir du 1er janvier 2008. Le coût de l’opération est de 52 millions et augmente jusqu’a 263 millions en 2008. Les patrons reçoivent en échange une réduction des charges sociales de 270 millions sur le travail en équipe et le travail de nuit. Cette mesure rentre déjà en vigueur le 1 juillet 2007. Dans le passé le gouvernement avait affecté 70 millions d’euro de trop aux réductions des charges sociales. Ce montant reste dans les poches des patron sous forme de réductions des charges sociales sur les heures supplémentaires sous une condition: « les heures supplémentaires ne peuvent pas devenir moins chères que les heures normales ».
178. Le président de la CSC et son homologue de la FGTB appellent cette mesure ‘équilibré’. La direction syndicales devrait être en offensif, mais aspire apparemment à arriver à un accord facilement acceptable pour le patronat. Si ça dépendait d’eux on aura une norme salariale minimale où seule les salaires minimales augmenteraient plus que l’indice et les augmentations barémiques. Les « revendications salariales » des dirigeants syndicales font craindre le pire: augmentations des salaires minimum pour la CGSLB, augmentations des salaires minimales bruts pour la CSC et augmentations des salaires bruts pour la FGTB. Avant d’en arriver là, quelques obstacles importantes doivent être éliminées. Pour quelles professions dures y aura-t-il une exception dans le pacte des générations ou quelles sont les années assimilées. Les patrons, le gouvernement et les directions des syndicats s’entendent entièrement sur un accord sans ambitions, la question c’est si les travailleurs vont se contenter de cela.
179. Même si les dirigeants syndicaux arrivent à faire passer un accord faible, quelques conflits et restructurations importants resteront comme des nuages foncés au-dessus du climat social. A La Poste, la SNCB, l’enseignement et le non-marchand les tensions sont palpables. Augmentation de la charge de travail, mauvais entretien et négligence de l’infrastructure, le non-respect des engagements antérieurs, le manque de personnel, la rémunération insuffisante et le démantèlement des contrat de travail en sont les causes communs. Dans le secteur privé les restructurations sont en vogue. Agfa-Gevaert à augmenté ses bénéfices de 42,6 % au deuxième trimestre, jusque 77 millions d’euro, 11 de plus qu’attendu. Malgré cela l’entreprise veut réduire son effectif mondial de 2000, dont minimum 893 (sur 4.000) à Mortsel. Chez Tessenderlo Chemie 197 sur 2.150 emplois doivent disparaître dans le cadre du plan ‘Target 2007’.
Vers des élections anticipées
180. Le gouvernement, le patronat et les dirigeants syndicaux ne peuvent pas encore se reposer sur leurs lauriers. En outre le gouvernement doit réparer un ‘erreur de calcul’ du fisque de 883 millions d’euro dans le budget de 2006. Le ministre de finances Reynders voulait s’en débarrasser facilement, mais il était corrigé par le département des finances. ‘C’est le résultat d’une mauvaise politique’, dit Marc Nijs du syndicat chrétien des fonctionnaires, CCOD. La loyauté gouvernementale du ministre du budget Van den Bossche à ces limites, elle disait que Reynders à crée le problème et que c’est à lui de le résoudre (128).
181 Finalement le trou était comblé parce que Belgacom distribue un dividende supplémentaire. Cela rapporte 53 millions d’euro supplémentaire. En plus le gouvernement peut compter sur un prélèvement mobilier de 25 % sur les dividendes des autres actionnaires. Une perception plus rapide de l’impôt sur les sociétés peut rapporter quelques centaines d’euro. La vente des bâtiments de l’état rapporte aussi: l’ambassade de Tokyo 350 à 400 millions d’euro et l’opération de sicav immobilière avec Cofinimmo 592 millions. Ensemble ça devait pas uniquement compenser l’erreur de calcul du ministère de finances mais aussi le résultat décevant de la régularisation fiscale. (129)
182. La construction du budget de 2007 est autre chose. Le gouvernement doit trouver 4 à 5 milliards d’euro pour atteindre le surplus de 0,3 %. « Pour conclure le budget de 2007 il faudra un nouveau grand tour budgétaire comme la reprise du fond de pension de Belgacom » dit l’ancien ministre CVP du budget Herman Van Rompuy. Il réfère aux rumeurs que le gouvernement reprendrais la cagnotte nucléaire de Synatom (4,3 millards d’euro). « L’alternatif pour un grand tour est que le gouvernement prend des mesures radicales. » Dans l’élan des élections communales Van Rompuy ne pense pas que ça arrivera. (130) Van Rompuy prétend que le gouvernement violet depuis son arrivé au pouvoir a vendu des propriétés publiques pour 14,6 milliards d’euro. Le 15 septembre la Cour des Comptes critiquait de façon cinglante la vente non rentable pour le gouvernement d’immobilier.
183 Le conflit récent entre le PS et le VLD à l’occasion d’une série d’évasions de grands criminels aurait pu être un motif pour la chute du gouvernement. Juste avant les élections communales ça semble toutefois improbable. Le VLD n’obtient pas de bons résultats dans les sondages (fin septembre 2006) avec seulement 17,2 %, contre 19,8 % en 2004. Le PS et en train de récupérer de son niveau le plus bas suite aux innombrables scandales. En juin les sondages donnaient 30 % au PS, entre-temps devenu 33 %, ce qui est toujours largement inférieur au 36.9 % de 2004. SP.a et MR se comportent pas bien non plus, ils sont pas très enthousiaste d’aller aux élections. En bref: du point de vu électoral les élections peuvent se faire attendre. A ce moment les seuls gagnants sont le CD & V/NV-A (28,8 %), le Vlaams Belang (26,6 %) et le FN (9,3%). (131)
184. C’est néanmoins fort douteux que le gouvernement violet finira son mandat. Un budget d’austérité juste avant les élections fédérales ressemble beaucoup à un suicide politique. Les politiciens préfèreront de le remettre jusqu’après les élections. En plus un grand tour de négociations communautaire s’annonce, ou les partis flamands vont exiger sans doute de nouvelles compétences et les partis francophones augmenteront le prix à payer. Des comparaisons avec le formation du gouvernement de 1988 se font déjà, à l’époque elles ont prises 150 jours. Si les élections sont ténues à la date limite le 13 juin, l’année budgétaire de 2007 part en fumée au moins du point de vue du patronat et des politiciens. On voudra l’éviter en avançant la date des élections vers mars 2007. Cela amène immédiatement un grand défi pour le CAP.
185. Des manoeuvres dilatoires de la part du POS/SAP et de UAG peuvent saborder une occasion historique de faire entendre une voix anti-libérale. Si le CAP réussit à se préparer aux élections et obtient un résultat convenable de 2,5 à 3 %, ça peut signifier le début de la présence d’une alternative crédible pour des couches plus larges. Le MAS/LPS était avec quelques autres individus le moteur pour le rendre possible. Nous utiliserons l’espace qui sera crée pour renforcer la position des travailleurs et de leur nouvelle formation et simultanément pour enraciner notre courant dans la classe ouvrière afin de construire une position comparable à celle que nous avons parmi les jeunes.
125. regardez http://www.autrepolitique.be dans “dans les medias”
126. Pour notre argumentation regardez: “ Pourqoui MAS/LSP collabore à l’initiative Een Andere Politiek, mais plus à Une Autre Gauche » http://www.lsp-mas.be/mas/archives/2006/06/30/uag.html
127. De Standaard 13/09/2006 “erreur du fisque mine le budgèt”
128. De Tijd 14/09/2006 “Contrôle budgettaire de juillet devait être recommencée”
129. DeStandaard 20/09/2006 “Trou dans le budget 2006 déjà prèsque remplis”
130. DeStandaard 16/09/2006 “CD&V s’attend à un nouveau tour budgettaire”
131. De Morgen et La Libre Belgique 25/09/2006