Ecole d’été du CIO : Le globe tout entier frappé par l’instabilité et la crise

Existe-t-il encore aujourd’hui un pays à travers le monde qui est épargné par l’instabilité et la crise économique ? La crise capitaliste actuelle est réellement globale, et les troubles économiques se combinent à une crise sociale et politique. Tout récemment, de nombreux commentateurs capitalistes ont reconnu que nous sommes entrés en dépression. Il ne s’agit pas à ce stade d’une dépression comparable à celle qui a frappé les années ’30, mais la stagnation des forces productives est bien réelle. L’économie de bulles spéculatives basée sur une accumulation de dettes a littéralement explosé et a entraîné dans sa chute l’ensemble de l’économie mondiale. L’Italie, par exemple, produit maintenant 5% de moins qu’avant 2007, et il s’agit carrément de 16% de moins dans le cas de la Grèce.

A la chute du Mur, nous avons subi toute une propagande centrée sur l’arrivée d’un nouvel ordre mondial stable basé sur la domination des USA et la victoire d’un capitalisme capable d’assurer une prospérité pour chacun. Rien n’est plus éloigné de cette illusion que la situation mondiale actuelle, à peine plus de vingt ans après.

Où est la stabilité irakienne ou afghane promise avant l’intervention impérialiste ? La politique de l’impérialisme en Afghanistan est un échec flagrant. La corruption est aussi monumentale que l’instabilité, alors que le conflit déborde des frontières jusqu’au Pakistan voisin. En Irak également, la situation reste très instable et peut rapidement évoluer vers une guerre civile, particulièrement concernant la région kurde où le gouvernement régional conclut des accords de vente du pétrole sans passer par le gouvernement national comme il le devrait. Toute l’idée selon laquelle les USA étaient devenus les  »gendarmes du monde », une idée qui a même touché une certaine partie de la gauche, a dorénavant disparu. Totalement.

Où est l’avenir radieux auquel était censé conduire la constitution de la zone euro ? Même entre grandes puissances, les rivalités sont en plein essors, notamment entre les États-Unis, la Chine et la Russie. Ainsi, le président Obama vient d’annoncer que les forces armées américaines dans le Pacifique allaient être renforcées, ce qui exprime les inquiétudes de l’impérialisme américain face à la montée de la Chine.

Cette situation de rivalités croissantes peut encore se constater avec l’échec du sommet de l’Organisation Mondiale du Commerce à Doha, ou avec la faillite du sommet de Rio, 20 ans après le premier sommet, sur la question de l’environnement. N’est sorti de ce sommet qu’une liste de déclarations de bonnes intentions qui ne seront aucunement suivies d’actes concrets. En fait, aucune région au monde n’est exempte de problèmes d’instabilité et de crise pour l’impérialisme. En Afrique du Nord et au Moyen Orient, ce sont les luttes de masse qui constituent un problème, mais la remontée des luttes est partout significative.

Il y a encore la question de l’Iran et des possibilités d’une attaque contre ce pays. De nombreux stratèges et commentateurs sont convaincus que cela constituerait un véritable désastre pour les Etats-Unis et Israël en terme de déstabilisation de la région toute entière. Les répercussions internationales seraient catastrophiques. Il n’est toutefois pas impossible que le gouvernement israélien se lance dans de telles attaques, notamment afin de compenser la situation de faiblesse du gouvernement Netanyahou au sein même de l’Etat d’Israël.

2011 est l’année qui a connu le plus de guerres depuis la fin de la seconde guerre mondiale : une vingtaine de guerres civiles ou entre Etats, en plus de 18 conflits décrits comme particulièrement violents. Parallèlement, les dépenses militaires ont continué de croître de façon importante. L’an dernier, les dépenses militaires ont augmenté de 60% à travers le monde par rapport à l’année précédente. Parmi les pays qui dépensent le plus en budget militaire, il y a l’Arabie Saoudite (en 8e position, avant l’Allemagne par exemple). Cela est révélateur du poids que prends ce pays dans la région, comme cela a pu être vu au Bahreïn, mais aussi dans le rôle joué par l’Arabie Saoudite avec d’autres pays comme le Quatar dans le conflit libyen à l’époque et aujourd’hui en Syrie.

De gigantesques frustrations s’accumulent face au scandale de la gestion des affaires publiques. Au Japon, de récents rapports font états de conspirations entre le gouvernement japonais et les grandes entreprises énergétiques destinées à masquer le danger du nucléaire, avant et après la catastrophe de Fukushima tandis que le gouvernement a décidé de relancer en activité des centrales fermées depuis la catastrophe. L’emprise de la dictature des marchés et de son impact sur nos vies – en termes d’emploi, de salaires, de destruction de l’environnement,… – sont rejetés par des masses sans cesse plus nombreuses. Le marché financier n’est pas simplement un ensemble d’opérateurs, il s’agit d’un ramassis de spéculateurs assoiffés de profits, et cette réalité éclate au grand jour à mesure que des millions de personnes à travers le monde voient leur niveau de vie baisser malgré les sacrifices qu’ils ont dû avaler des années durant.

En conséquence, les politiciens capitalistes perdent de leur légitimité et nombreux sont les gouvernements qui n’ont pas survécu à la crise. En France, quelques semaines seulement après que Sarkozy ait perdu les présidentielles, on a vu des policiers débarquer chez lui dans le cadre d’enquêtes sur des affaires de corruptions. En Angleterre, on a vu éclater le scandale de Murdoch, qui a dévoilé les collusions entretenues entre ce groupe de presse, les politiciens, la police,… Mais au-delà de la corruption et des  »petites affaires », c’est la politique d’austérité adoptée par les gouvernements capitalistes qui est massivement rejetée et qui conduit à des mouvements de masse. Aux USA, dans l’antre de la bête, nous avons vu se développer la Bataille du Wisconsin contre le gouverneur Scott Walker et ses attaques antisyndicales, puis le mouvement Occupy.

Quelle voie de sortie ?

Si le capitalisme était capable de garantir la croissance économique et un certain partage des richesses vers la classe ouvrière, même limité, il serait alors possible de connaître une relative période de stabilité. Mais ce n’est très clairement pas le cas aujourd’hui, aucune économie capitaliste n’ayant durablement réussi à se stabiliser après le crash de 2007. L’Europe est en pleine récession, mais l’économie chinoise commence elle aussi à s’essouffler, ce qui aura d’importantes répercussions sur les économies malaisienne, brésilienne, australienne,… qui dépendent fortement de leurs exportations à destination de la Chine. Ces dernières années, un processus de désindustrialisation a eu lieu au Brésil, qui a mis l’accent sur l’extraction de matières premières et l’achat de produits finis chinois. Cela illustre la dépendance de ce pays, et il n’est pas le seul, par rapport à la Chine.

Ce pays joue aujourd’hui un rôle clé dans l’économie mondiale. Avant la crise, sa croissance économique tournait autour des 10%. La Chine finançait la dette américaine. La demande en matières premières constituait une énorme source d’investissement pour les pays exportateurs tels que la Chine. Au plus fort de la crise, le régime a lancé un énorme plan de stimulus correspondant à 12% du PIB chinois, avec un certain nombre de projets dans l’infrastructure. La taille et la rapidité de ce paquet de stimulus illustre le rôle de l’Etat chinois dans cette économie hybride. L’Etat continue à jouer un grand rôle dans l’économie chinoise, et l’a d’ailleurs renforcé au cours de la dernière période. Mais maintenant, les perspectives de croissance tombent sous les 8%. Il se pourrait bien que le ralentissement économique soit bien plus profond, comme semblent l’indiquer les données concernant la consommation d’électricité dans le pays, en chute libre pour la première fois (7% de moins en 2011 par rapport à 2010). De plus, la Chine a des liens très forts avec la zone euro, et n’est pas immunisée aux répercussions de la crise de cette zone. L’an dernier, les échanges entre la Chine et l’Union Européenne ont été les plus élevés jamais connus. La Chine est déjà aux prises avec une crise de surproduction, particulièrement dans le secteur de l’acier. Les stocks s’accumulent dans les entreprises, car il n’est pas possible de tout écouler. Le FMI a rapporté qu’il est possible que la croissance ne soit que de 4 à 5% pour cette année.

Quelques commentateurs bourgeois s’imaginent régulièrement avoir trouvé un miracle économique. On entend ainsi parler de l’Australie ou du Canada. Mais la prospérité de ces pays est très fragile car avant tout basée sur l’augmentation des prix des matières premières destinées à l’exportation. De plus, aucun de ces pays ne peut se vanter d’avoir pu faire profiter sa population du revenu des richesses naturelles.

Le développement d’un chômage de masse historique est un véritable scandale alors que les entreprises accumulent de gigantesques montagnes de liquidités qu’ils refusent d’investir. Ainsi, environ 5.000 milliards de dollars dorment sur les comptes des USA et d’Europe. Les capitalistes refusent d’investir cet argent de peur de ne pas avoir suffisamment de retours sur investissements.

C’est cette peur des capitalistes de ne pas trouver assez de profits dans les investissements dans la production qui a ouvert la voie à ce que ce capital soit disponible pour le secteur financier. Ce secteur s’est développé de façon absolument extraordinaire après les années ’70. En fait, depuis les années ’80, le principal élément de croissance économique a été la croissance du crédit. La classe capitaliste a reporté son problème de surproduction, elle est incapable pas mettre en avant une solution claire afin de sortir de la crise. Il n’existe toutefois pas de crise finale du capitalisme. Les vautours capitalistes seront toujours capables de retrouver les moyens de rebondir, quelque puisse en être le prix pour la population, à moins que la classe ouvrière ne trouve les moyens de renverser ce système pourri. Cependant, le mouvement ouvrier est lui aussi aux prises avec une crise très importante, celle de sa direction.

Aux USA, la politique de stimulants économiques a représenté quelque 6% du Produit Intérieur Brut américain. L’économie américaine a connu une faible relance. Depuis lors, un certain nombre de mesures de stimulants du président Obama ont été bloquées par le Congrès, actuellement dominé par les Républicains. Les chiffres de croissance d’emplois parlent de 80.000 emplois créés en juin, un déclin remarquable vis-à-vis des années précédentes, ce qui reflète les faiblesses de la politique de croissance d’Obama.

En Europe également, dans un premier temps, les gouvernements capitalistes ont engagé de grandes sommes dans des politiques de stimulus, mais cela est fini. Pour adoucir l’impact de l’austérité, les capitalistes ont notamment recouru à l’assouplissement quantitatif, les banques centrales faisant l’acquisition d’actifs tels que diverses dettes. Il s’agit dans les faits de faire tourner la planche à billets, ce que nous appelons du keynésianisme pour les riches : une intervention de l’Etat dans l’économie uniquement à destination des plus aisés.

Certains dirigeants capitalistes parlent dorénavant de la nécessité d’une politique de croissance à côté de l’austérité. Il y a deux manières de considérer cette politique de croissance : soit en soutenant les patrons (avec des subsides, des attaques sur les droits syndicaux,…), soit avec la voie keynésienne classique, avec une augmentation des dépenses publiques pour relancer la demande avec les salaires, l’emploi,… ce qui nécessite d’accepter pour un temps l’augmentation des dettes publiques. Mais la classe capitaliste s’y oppose résolument, surtout les marchés financiers.

En France, ne nouveau président François Hollande propose certaines mesures qui s’inspirent d’un keynésianisme très limité, avec une légère augmentation du SMIC ou des taxes sur les riches. La levée de boucliers chez les capitalistes a été immédiate, avec des menaces d’une grève du capital ou d’une fuite de capitaux. Jusqu’à quel point est-il possible d’aller dans cette direction ? Nous rejetons l’idée que le keynésianisme ou d’autres mesures soient capables de stabiliser le capitalisme. C’est d’ailleurs tout autant impossible de garantir une augmentation des conditions de vie à plus long terme sur base de politiques keynésiennes. Cela n’exclut toutefois pas qu’un Etat puisse avoir un certain effet avec de telles politiques durant une période donnée. Cela dépend en premier lieu du mouvement ouvrier et de sa capacité à instaurer un rapport de force qui lui soit favorable. Particulièrement dans des périodes révolutionnaires, on a déjà constaté que la classe dirigeante est capable de prendre certaines mesures qu’elle aurait refusées auparavant en tant que concession pour s’accrocher au pouvoir.

Ce que nous proposons, c’est un programme massif d’investissements publics et de travaux publics. Mais pour être effectives, conséquentes et durables, ces mesures doivent être liées à la question du contrôle des secteurs clés de l’économie (finance, énergie, sidérurgie, transport,…) et à leur nationalisation sous le contrôle démocratique des travailleurs. La marge de manœuvre dont peuvent disposer des politiques keynésiennes est très restreinte dans le système capitaliste. Le système se heurte rapidement à ses limites, et il nous faut le dépasser.

Les masses contre attaquent

Les mobilisations de masses frappent les quatre coins du globe. En Chine, les protestations sociales se comptent par dizaines de milliers, et sont mieux organisées, plus de nature à constituer des exemples pour d’autres mouvements. La classe ouvrière chinoise commence à rentrer sérieusement en action. Le premier juillet, une manifestation a réuni 400.000 personnes dans les rues de Hong Kong. Le New York Times a récemment expliqué à quel point le régime de Pékin prend de très nombreuses mesures pour se prémunir de mouvements sociaux de grande ampleur. Le régime dépenserait 100 milliards de dollars uniquement pour sa sécurité intérieure. Une aile du régime tente d’ailleurs d’instrumentaliser ces luttes sociales dans le cadre de sa lutte pour le pouvoir. Les divisions ouvertes au sein de l’élite du régime sont également une caractéristique de cette époque.

Aux USA, Obama a cherché à ne pas fondamentalement affronter la classe ouvrière. Il s’est toutefois bien gardé d’apporter son soutien aux luttes du Wisconsin en février-mars 2011 par exemple. Dans cette bataille, qui a préfiguré le large mouvement Occupy, la question de la grève générale a été mise au devant de l’agenda, mais les directions syndicales inféodées au parti démocrate ont tout fait pour dévier le combat vers une procédure de rappel du gouverneur, que Walker a failli perdre. Les illusions envers Obama s’effondrent. Sa victoire aux prochaines élections présidentielle permettrait que sa politique puisse être testée jusqu’au bout, et ainsi clairement démasquée aux yeux des masses. Dans le cas contraire, le parti démocrate aurait encore une marge de manœuvre relative pour essayer de se profiler comme étant plus à gauche.

En Israël / Palestine, le régime israélien n’a pas bougé d’un pouce sur ses positions malgré les nombreuses concessions d’Abbas et de l’autorité palestinienne. Les possibilités d’une nouvelle Intifada et de protestations de masses grandissent dans la région. Mais même en Israël, nous avons vu se développer des protestations sociales de masse tout à fait historiques.

En Tunisie et en Egypte, la classe ouvrière a joué un grand rôle dans la chute des dictateurs. Hélas, en général, le mouvement ouvrier n’a pas joué de rôle indépendant dans les protestations de masse d’Afrique du Nord et du Moyen Orient. En Libye, par exemple, le mouvement avait un caractère populaire mais s’est rapidement développé sur des bases nationalistes et tribales. Nous n’avons jamais soutenu le régime de Kadhafi, mais nous avions cependant clairement prévenu que l’intervention impérialiste ne résoudrait rien. Différentes forces se combattent, critiquent la manière dont les élections ont été organisées et n’accepteront pas le résultat. La réalité est que les diverses régions du pays sont contrôlées par des seigneurs de guerre locaux qui veulent accroître leur pouvoir.

En Syrie, la survie même du régime de Bachar El Assad est posée. Une intervention similaire à l’opération libyenne est toutefois impossible pour l’impérialisme, en raison des forces armées du pays, de sa taille,… Par contre, différents pays soutiennent les forces d’opposition syriennes, mais il s’agit d’une opposition basée sur le maintien du système capitaliste. Parler du mouvement ouvrier aujourd’hui dans le cas de ces pays peut sembler assez lointain, mais une couche de travailleurs et de jeunes va tirer la conclusion que seule la classe ouvrière organisée peut sortir le pays de la crise.

En Egypte, le régime a été capable de sacrifier Moubarak pour se sauvegarder. Les élections présidentielles ont opposé dans le second tour le candidat Morsi, des Frères Musulmans, et Chafiq, général et ancien premier ministre de Moubarak. Pour les travailleurs, aucun d’entre eux ne constituait une alternative. Une certaine forme de contre-révolution a pris place en Egypte, comme dans d’autres pays de la région, un processus rendu possible par l’absence d’une classe ouvrière suffisamment organisée que pour mener une politique propre. La comme ailleurs, le mouvement ouvrier souffre de l’absence d’une direction audacieuse et clairement orientée vers le renversement du système d’exploitation capitaliste. Mais il faut garder en tête que la phase actuelle n’est pas la fin du processus, il ne s’agit que d’une étape temporaire. L’actuel tournant vers la droite dans la situation sera à l’avenir accompagné d’un tournant vers la gauche et du renforcement de la révolution. La pièce n’est pas encore jouée. Depuis décembre dernier, le mouvement révolutionnaire a eu son attention détournée par les élections, avec pas moins de 6 échéances électorales. Les luttes industrielles vont maintenant pouvoir s’épanouir, alors que 2,5 millions de personnes sont actuellement organisées dans des syndicats indépendants, un chiffre toujours en pleine croissance (contre 50.000 avant la révolution).

Il faudrait encore parler de l’Afrique du Sud et du puissant mouvement des travailleurs des services publics contre le gouvernement de l’ANC, ou encore de la grève générale de janvier qui a littéralement paralysé le Nigeria suite à la suppression des subsides sur le pétrole. D’autres pays devraient connaître des suppressions de subsides de l’Etat pour des denrées de base, et le Nigeria illustre quel est le potentiel d’une résistance de masse dans un tel contexte. Au Sri Lanka, en Inde et au Pakistan, d’importantes luttes ont pris place contre l’augmentation des prix, notamment du pétrole, et des victoires ont été obtenues. Au Kazakhstan, la lutte contre le régime de Nazerbayev comprend certaines caractéristiques révolutionnaires qui vont s’accentuer dans la prochaine période, dans le pays qui connaît la classe ouvrière la plus avancée de toute l’ex-URSS. La liste est longue (lutte étudiante au Québec, mouvements de masse au Sénégal, en Amérique latine,…).

Pour une société socialiste démocratique

Les capitalistes n’ont pas de voie de sortie. Tout juste peuvent-ils être capables de créer les bases d’une croissance très faible pour une ou deux années, mais l’approfondissement de la crise est inévitable. Dans ce contexte, l’aliénation et le rejet du système augmentent, nous devons prendre garde à ne pas sous-estimer cela. Nous allons être confrontés à des luttes acharnées, nous pouvons en être certains, avec des caractéristiques de révolutions suivies par des caractéristiques de contre-révolution, et puis l’inverse.

De nombreux jeunes et travailleurs tirent la conclusion que ce système n’offre aucun avenir et qu’il faut une alternative. Mais laquelle? Personne ne met en avant une claire alternative socialiste basée sur la collectivisation des moyens de production. Nous verrons se développer une plus large audience pour les idées que nous défendons sur base du marxisme révolutionnaire. A nous de saisir correctement toutes les opportunités qui se présenteront pour défendre et expliquer nos perspectives, ce qu’est une réelle direction de lutte pour le mouvement ouvrier, pourquoi celle-ci doit nécessairement s’orienter vers le renversement du système, ce que signifie la construction d’une organisation réellement socialiste internationale.

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