Pour un gouvernement d’urgence sociale qui ne laisse personne de côté

Qui désobéit à l’austérité et applique une taxe des millionnaires

Les services publics s’effondrent, tout comme notre pouvoir d’achat. La charge de travail est insoutenable et donne lieu à une épidémie de burnouts et de problèmes de santé mentale. Les listes d’attente interminables règnent partout. Pour marquer des points, l’extrême droite n’a pas grand-chose, particulièrement le Vlaams Belang en Flandre. Les autres partis et leur politique qui alimente les inégalités et les frustrations sociales lui offrent constamment des occasions à saisir pour banaliser sa haine.

La faillite de la politique dominante est déjà évidente dans tous les domaines alors que la crise climatique s’aggrave et que le danger de conflits militaires grandit. Instaurer une politique d’urgence sociale qui ne laisse personne sur le bord du chemin exigent des moyens colossaux. Impossible sans cela d’empêcher les multiples crises du système de renforcer l’exploitation et l’oppression sous toutes leurs formes.

A moins d’un véritable gouvernement de désobéissance en soutien à la lutte de masse, la politique socio-économique des futurs gouvernements est déjà connue : la Belgique est censée économiser 30 milliards d’euros au cours des six prochaines années. Le retour à l’austérité budgétaire est sur toutes les lèvres du personnel politique de la classe dominante en Europe, alors que le spectre de la récession économique plane sur la Belgique et les autres pays.

De sombres perspectives d’austérité s’annoncent à tous les niveaux de pouvoir, y compris dans les communes dont de nombreuses sont sous tutelle financière de la Région bruxelloise ou du Centre régional d’aide aux communes, le “FMI wallon”. Nous devrons nous battre, en tirant les leçons des faiblesses passées du combat anti-austérité, pour briser la camisole de force budgétaire, où qu’elle puisse se trouver, et pas seulement aux niveaux du fédéral et des régions.

Combattre le capitalisme et ses crises

La société est plongée dans d’énormes crises. Le système a fait faillite, et les partis qui ont porté ce système ces dernières décennies sont en faillite. Ils sont incapables de répondre aux crises que nous subissons.

Rester dans la logique du système capitaliste empêche de pouvoir résoudre les problèmes qui sont justement créés ou aggravés par ce système. Le capitalisme ne peut offrir que la misère, l’oppression, la guerre et la destruction de notre environnement écologique. Son socle est constitué par la propriété privée des moyens de production et la recherche de profit à tout prix. Il ne roule que pour une infime couche d’ultra-riches – les inégalités et la pauvreté font partie des fondements mêmes de la société capitaliste.

Il est plus que temps de penser à un autre système sociétal! Il faut passer d’une politique de profits pour une infime minorité à une politique par et pour la classe travailleuse et la jeunesse.

Le Parti Socialiste de Lutte appelle à voter PTB

Imposons par la lutte des gouvernements de gauche qui appliquent une véritable politique de rupture !

Début février, le président de la FGTB Thierry Bodson a appelé à la formation d’un “front de gauche” PS-Ecolo-PTB. Comment concrétiser cet appel ? La gauche en rupture avec la politique traditionnelle et qui s’oppose à l’austérité doit être la plus forte possible, pour peser au maximum dans les négociations de formation d’une éventuelle coalition de gauche. Envoyons un maximum de député.e.s du PTB dans les parlements ! Et discutons d’un programme à appliquer qui conditionne la participation à des gouvernements. Mais voter ne suffit pas : imposer un changement exige un mouvement de masse qui implique l’ensemble de notre classe sociale, dans toute sa diversité, qui soit bien consciente de l’inévitable contre-attaque capitaliste et qui construise le rapport de force nécessaire.

Le Parti Socialiste de Lutte PSL – LSP Linkse Socialistische Partij veut s’impliquer dans cette bataille pour imposer une véritable politique de rupture.

Débattons d’un programme qui conditionne la participation à des coalitions de gauche

Pas moins de 43.000 enfants en Belgique, un sur dix, se voient forcés de sauter au moins un repas par jour en raison de la pauvreté. Un tiers des enfants se rend régulièrement à l’école avec la boîte à tartines vide ou à peine remplie. Les pensions faméliques (parmi les plus basses d’Europe) font connaître à nos aîné.e.s de terribles conditions de vie alors que les maisons de repos et de soin sont hors de prix. Les services publics craquent de partout faute de moyens. Et la liste est longue. Une politique de rupture devra être à hauteur des enjeux.

Nous avons besoin de conditions strictes en dessous desquelles une coalition n’est pas possible, des conditions qui puissent constituer la limite inférieure du programme de gouvernement. Cela pourrait prendre la forme d’un plan en 10 points. Cela donnerait au débat politique électoral une orientation pour un programme de gauche de rupture, et préparerait les électeur.trice.s de gauche aux négociations à venir.
Les syndicats et les organisations militantes et associatives pourraient se joindre à cette campagne, qui mettrait pression sur les partis de gauche pour mettre sur pied une coalition qui soit réellement de rupture. Un plan de conditions pas seulement pour obtenir un accord, mais aussi comme base pendant la législature pour arrêter la participation à un gouvernement si l’accord de coalition n’est pas respecté.

Pour obtenir ce dont nous avons besoin, il faut mener un véritable combat. Lutter pour gagner l’application d’un tel programme permettrait d’unifier la classe travailleuse partout en Belgique, et même au-delà de nos frontières. Et si, au contraire, ce sont les pénuries qui dominent le débat dans la société, sans une véritable lutte de notre part, cela laissera le champ libre pour que s’expriment avec confiance la division communautaire, ainsi que les divisions racistes, sexistes et LGBTQIA+phobes.

Voici des éléments de réflexions concernant ce que pourrait être un tel plan, qui devraient être largement débattus :

1 Faire payer les super-riches et les grandes entreprises

  • Une véritable taxe des fortunes sans échappatoires et avec une matraque à portée de main : l’expropriation des capitalistes qui se comportent de manière antisociale en s’enfuyant avec leur argent.
  • Plus de moyens publics pour les services de fiscalité et augmentation de l’impôt des grandes sociétés.
  • Ouverture de la comptabilité des entreprises et appel aux délégations syndicales de scruter ce qui se passe sur leurs lieux de travail
  • Suppression de la TVA sur les produits essentiels et taxe de 21% sur les vrais produits de luxe.
  • Pas un cent aux spéculateurs : abolition du paiement de la dette publique, sans indemnité, sauf sur base de besoins prouvés.

2 Augmentation des salaires, des pensions et des allocations

  • Suppression de la Loi de 1996 sur les salaires.
  • Pas touche à l’index ! Pour un mécanisme d’indexation des salaires qui traduise réellement – et directement – l’augmentation véritable du coût de la vie.
  • Augmentation de toutes les allocations et pensions ; augmentation du salaire minimum vers 17€/h (2.800€ brut/mois).
  • Individualisation et revalorisation des allocations sociales au-dessus du seuil de pauvreté et une pension minimum de 1.800€/mois net.
  • Suppression de la dégressivité des allocations de chômage et extension du droit aux allocations pour tous et toutes, dès 18 ans.
  • Un salaire étudiant à la hauteur du salaire minimum et la rémunération de tous les stages.
  • Retour de l’âge légal de la pension à 65 ans ; pension complète pour tous et toutes après une carrière de 40 ans.

3 Réduction collective du temps de travail vers 30h/semaine – sans pertes de salaires et avec embauches compensatoires

  • Contre la charge de travail intenable et l’épuisement au travail ; pour permettre de conjuguer travail, vie de famille et loisirs ; et pour garantir un emploi pour tous et toutes.

4 Stop aux pénuries ! Un plan massif d’investissements publics dans les services publics et l’infrastructure

  • Refinancement des services publics, arrêt du processus de privatisation et d’externalisation des services.
  • Proximité, accessibilité et qualité des services publics, garanties pour toutes et tous.

5 Des investissements massifs à hauteur des besoins dans les soins, le social et l’enseignement

  • Refinancement des soins de santé pour des prestations de qualité et combattre les listes d’attente ; révision à la hausse des normes d’encadrement pour mettre plus de personnel au chevet des patients.
  • Garantir le libre accès à l’avortement, aux soins d’affirmation du genre et aux soins de santé psychologique.
  • Refinancement de l’enseignement pour de meilleures conditions de travail et d’apprentissage ; diminution de la charge de travail du personnel enseignant ; gratuité des cantines scolaires.

6 Un logement pour tous et toutes, et à prix abordable

  • Stop aux listes d’attente ! Construction et rénovation de logements sociaux publics en masse afin que le marché immobilier ne soit pas laissé aux caprices des propriétaires et des spéculateurs.
  • Interdiction des expulsions locatives sans relogement social public.

7 Planification écologique pour sortir des énergies carbonées et nucléaire

  • Pour un plan d’investissements écologiquement et socialement utiles, pour sortir des énergies carbonées et sortir du nucléaire, tout en assurant la reconversion des travailleuses et travailleurs et en engageant massivement dans les secteurs concernés.
  • Un plan public de rénovation et d’isolation des bâtiments, quartier par quartier, pour drastiquement diminuer les émissions issues de l’énergie utilisée dans le bâti.
  • Pour un plan public d’urbanisme et de gestion du territoire et des rivières pour faire face aux événements climatiques extrêmes et encaisser des chocs d’inondations et de chaleur. Ce plan doit être élaboré en toute transparence, avec implication des organisations syndicales et des associations de terrain.
  • Des investissements publics massifs dans les services d’incendie et d’aide à la population : plus de moyens, plus de collègues, de bonnes conditions de travail et de meilleurs salaire !
  • Reconstruction du maillage de transports en commun publics : plus nombreux, de meilleure qualité, gratuits et écologiques.
  • Pour notre porte-monnaie et pour une transition verte : nationalisation de l’ensemble du secteur énergétique.

8 Personne n’est libre si tout le monde ne l’est pas – Pour une lutte réelle contre toutes les oppressions

  • Stop au sexisme ; Stop aux violences faites aux femmes et aux personnes LGBTQIA+. Pour un plan d’investissements à hauteur des besoins, avec implication centrale par les associations du terrain.
  • S’attaquer réellement au racisme systémique ; à l’islamophobie. Stop aux violences policières – Justice et vérité pour les victimes. Interdiction du contrôle policier au faciès.
  • Soutenir une campagne massive de syndicalisation des sans-papiers et régularisation de toutes et tous.
  • Des moyens publics et des droits pour les personnes ayant des besoins spécifiques.

9 Organisons une lutte d’ampleur pour imposer ces mesures !

  • Appel aux travailleurs et travailleuses et à la jeunesse en Belgique à participer activement à l’application de ces mesures : mobiliser un contre-pouvoir sociétal par la lutte pour imposer les politiques nécessaires.

10 Appel international à la solidarité et à la lutte

  • Appel aux jeunes, aux personnes opprimées et la classe travailleuse en général des autres pays à faire preuve de solidarité en exigeant des politiques similaires de la part de leurs propres gouvernements.
  • Stop au néocolonialisme! Des relations et accords internationaux basés sur les intérêts des personnes opprimées et travailleur·euse.s sur place, pas sur les intérêts des élites capitalistes, la soif de profits des multinationales ou le push-back de réfugié.e.s.
  • Solidarité avec les masses palestiniennes et avec les peuples du monde entier! Suppression de toutes les licences d’exportation d’armes. Reconversion de l’industrie de l’armement pour une production socialement utile avec maintien des conditions de travail et de salaire.

Empêchons les frileux de se défiler !

Le PS, et les médias traditionnels, critiquent le PTB en le présentant comme incapable de “prendre ses responsabilités”, et incapable de faire quelques concessions à son programme pour qu’une coalition de gauche puisse exister. Raoul Hedebouw y répond très justement : “Les autres partis voudraient que le PTB rentre dans un gouvernement pour pouvoir dire ensuite: regardez, il n’y a pas d’alternative. Or les gens votent pour nous pour obtenir une rupture (…) Les gens qui votent pour la gauche ne veulent pas se retrouver avec une politique de droite. Une des raisons de notre succès, c’est que nous rendons espoir aux gens. Si le PTB se comportait comme un autre, ce serait un vrai drame pour la gauche.”

On a raison de se méfier : le PS est connu pour son habitude de mener une campagne plus à gauche avant de ranger son programme une fois les élections passées. Si une telle coalition voit le jour, le mouvement syndical et associatif, ensemble avec le PTB et l’ensemble des militant.e.s de gauche pourraient s’en servir pour construire un rapport de force dans la société pour lutter contre l’austérité et pour appliquer un programme offensif de gauche – ce qui rendrait très difficile au PS et à Ecolo de manœuvrer pour éviter de devoir appliquer la politique qui s’impose.

Et relayons les négociations par des meetings publics ouverts à tous et toutes et des assemblées du personnel sur les lieux de travail. De cette manière, les syndicats auraient directement leur mot à dire et pourraient contribuer à l’instauration de ces mesures.

Si le PS accepte de respecter ses propres promesses électorales, alors la classe travailleuse et la jeunesse obtiendront une avancée sociale significative. Le PTB démontrera ce qu’il est capable de réaliser. Mais si le PS refuse, il sera démasqué aux yeux de tous et toutes. Mais dans ce cas, les meetings et assemblées du personnel auront le mérite d’ancrer un programme de gauche de rupture dans de nombreux lieux de travail et dans les débats publics afin de construire un rapport de force pour obtenir des victoires. Des victoires qui provoqueraient un énorme enthousiasme et poseraient les bases d’une lutte pour obtenir bien plus, et aussi ailleurs.

L’action sociale et syndicale instaure une pression à l’avantage des intérêts du monde des travailleur.euse.s, non seulement pour que les thèmes sociaux dominent le débat public, mais aussi pour déjà commencer à peser sur les décisions à venir. C’est dans la lignée de ce constat qu’une très intéressante action a eu lieu le 15 avril : une coalition de syndicalistes et d’activistes s’est invitée aux sièges du PS, d’Ecolo et du PTB pour réclamer la “socialisation des biens communs”. La centaine de personnes, regroupée sous le nom “Commune Colère”, a affiché des banderoles et des posters sur les façades pour dénoncer la privatisation des biens et services essentiels tels que l’énergie, le logement, les terres agricoles ou encore les transports, mais aussi pour défendre la constitution d’un gouvernement de gauche pour relayer ces préoccupations. “Détail” piquant : le PS avait attendu 2 heures avant de daigner répondre, non sans avoir préalablement appelé la police en renfort… (Photo : Commune Colère)

Menons une campagne électorale offensive !

Le mouvement social au sens large, des associations aux organisations syndicales, ne manque ni d’expériences ni de talents. Beaucoup de lieux de travail peuvent compter sur des militant.es et délégué.es syndicaux qui se battent sans relâche pour améliorer le quotidien de leurs collègues.

Le PTB pourrait engager toutes ces forces – individus, associations, délégations, … – à ses côtés en utilisant sa campagne dans le but affiché de parvenir non pas simplement à des gouvernements de “gestion sociale” du statu quo avec le PS et Ecolo, mais à de véritables gouvernements de rupture reposant sur la force et la pression de la classe travailleuse organisée, dans le respect de sa diversité.

Des comités de lutte pourraient être mis sur pied localement, sur les lieux de travail, dans les écoles et campus et dans les quartiers, pour mener une campagne active et tenter d’impliquer les couches les plus larges possibles dans cette bataille.

Aucune égalité ne peut exister dans un désert social, il est donc vital que les jeunes et les mouvements contre l’oppression fassent entendre leurs revendications spécifiques avant les élections. Ces mouvements sociaux peuvent renforcer les voix en faveur du PTB et commencer à créer le rapport de force nécessaire au sein de la société pour qu’une politique à la hauteur des besoins soit appliquée.

Aller à contre-courant des politiques d’austérité de l’UE, cela exige une implication de la classe travailleuse dans la bataille aussi pré-électorale. Discuter et populariser un programme de gauche de rupture avant les élections, l’intégrer aux élections sociales dans les entreprises, et le faire vivre par des discussions dans les écoles et les campus fait partie de la lutte des classes. Cela rendra la classe travailleuse plus consciente de son rôle particulier dans la société et créera les conditions pour commencer à se battre pour une société à son image et reposant sur ses intérêts.

Avec meetings publics, manifs et grèves

La FGTB pourrait coupler son appel pour un “front de gauche” à l’organisation de meetings publics qui laisseraient la parole aux représentants de partis mais aussi à la base du mouvement social, pour clarifier ce qui est exigé sur le terrain comme besoins à combler.

Ces grands événements de discussion programmatiques pourraient être précédés de manifestations locales pour encourager les luttes par la dynamique de campagne électorale et non les mettre sur “pause”. La meilleure campagne, c’est la lutte sociale. Le plus efficace pour imposer nos revendications dans le débat public, c’est la mobilisation, la manifestation de masse, la grève.

Les régionales syndicales, les organisations sectorielles et des délégations combatives pourraient organiser des assemblées et des actions pour soutenir une dynamique de campagne et faire vivre les revendications sociales nécessaires. La lutte sociale, c’est aussi la meilleure manière d’empêcher l’extrême droite de capter la colère et les frustrations quotidiennes.

Une telle dynamique de lutte est également importante pour construire la confiance dans l’action collective et préparer les combats à venir, une fois les élections passées.

Pour des discussions et négociations publiques

Si un accord doit être trouvé pour une coalition de gauche, les discussions et négociations devraient être rendues publiques. Un débat ouvert permettrait de déterminer collectivement si un accord est possible ou non, via des meetings et des mobilisations. Cela impliquerait un maximum de gens dans le rapport de force nécessaire à construire après les négociations : pour soutenir la politique gouvernementale face à la riposte capitaliste, en cas d’accord ; et pour s’opposer à la politique menée, en cas de désaccord.

Les débats devraient être menés ouvertement et dès maintenant, dans un vaste débat public impliquant activistes et électorats de gauche, syndicalistes et délégations syndicales, féministes, activistes pour le climat, antiracistes, associations actives sur le terrain,…

Préparons-nous dès maintenant à la riposte capitaliste

Le PSL veut se battre aux côtés du PTB pour qu’un programme de rupture puisse être mis en place, comme étape et élan vers beaucoup plus loin : le renversement du capitalisme.

La crise du climat et de la biodiversité illustre particulièrement bien la nécessité de la propriété publique des moyens de production. Les crises du logement, de la santé ou de la précarité au travail l’illustrent tout autant.

Il ne manque pas de richesses pour un programme de rupture, mais elle est concentrée dans les mains d’une poignée d’ultra-riches. Appliquer un tel programme nécessite de se préparer à la riposte inévitable de la classe dominante dont les intérêts seront mis en danger. À chaque capitaliste qui essaie de s’échapper par la fuite de capitaux ou la délocalisation : opposons-lui l’expropriation ! Et dans ce titanesque bras-de-fer, notre classe sociale pourra brandir l’arme de la nationalisation des secteurs-clés de l’économie, sans rachat ni indemnité, et placés sous le contrôle et la gestion démocratique de la classe travailleuse et de la collectivité, afin d’élaborer une planification rationnelle et démocratique de l’économie – à commencer par le secteur bancaire et financier, mais aussi l’énergie, les télécoms, la sidérurgie, la pétrochimie,… Sur cette base les moyens seront dans nos mains pour planifier l’économie et la transition écologique.

C’est ainsi que des mesures socialistes pourront être appliquées et permettraient de profiler un nouveau système, une société socialiste démocratique débarrassée de l’exploitation et de la loi du profit. Car nous ne sortirons véritablement avec une victoire de ce combat que par le renversement du capitalisme. Un changement fondamental et révolutionnaire de la société, c’est-à-dire la fin de la propriété privée des grands moyens de production, est une question d’urgence sociale, écologique et économique absolue.

Le Parti Socialiste de Lutte (PSL) défend une société socialiste où la majorité sociale décide démocratiquement de l’utilisation des richesses et des ressources disponibles. Nous sommes présent.e.s sur les lieux de travail, parmi la jeunesse, dans les mouvements sociaux. En tant que marxistes démocratiques, nous sommes résolument anticapitalistes et organisé.e.s au niveau international au sein d’Alternative Socialiste Internationale. Nous luttons en faveur d’une révolution fondamentale dans l’intérêt des êtres humains et de la planète.

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