Ecole d’été du CIO – Crise du capitalisme mondial et relations internationales

A l’heure actuelle, toute la planète est dominée par la crise globale du capitalisme. La mondialisation est telle que personne n’échappe à la tourmente ; et trois ans après le début de la crise au Etats-Unis, aucun des problèmes fondamentaux n’a encore été réglé. Partout, les classes dirigeantes ont cherché à faire payer la crise à la classe ouvrière ou aux Etats rivaux, ce qui implique une augmentation des tensions nationales et de la lutte des classes, avec des possibilités révolutionnaires.

Le capitalisme mondial en déclin

Ces dernières semaines, l’état de déclin du capitalisme mondial a encore été illustré en Afrique de l’Est. Alors que les salaires de PDG des multinationales aux USA ont augmenté de 48% l’année dernière, 2 millions de personnes soufrent de la famine en Somalie. Le peu d’aide que les pays les plus puissants ont daigné trouver semble dérisoire au vu de la spéculation que réalisent les hedge funds sur les denrées alimentaires. Ce désastre humanitaire est aussi le reflet des dérèglements climatiques, des ruines laissées derrière elles par les interventions impérialistes dans la région et du business des multinationales agroalimentaires qui ont détruit les ressources locales. Au total, cette année il y a 44 millions de personnes en plus qui tombent sous le seuil de pauvreté et plus d’un milliard en état de malnutrition.

Malgré le désastre nucléaire de Fukushima, certains pays comme la Chine, la Russie, l’Inde et le Royaume-Uni persistent dans le développement de plans nucléaires toujours aussi axés sur les profits rapides. Parallèlement, l’introduction de « taxe carbone » comme en Australie ne repose que sur les travailleurs et aucunement sur les multinationales, et n’a aucun effet de ralentissement sur les destructions environnementales. De tels cas de figures montrent l’écho grandissant que la planification socialiste peut trouver parmi les masses avec l’approfondissement de la crise du capitalisme.

 

Une reprise économique limitée et fragile

Les dirigeants capitalistes ont longtemps affirmé qu’après la crise profonde de 2007-08 la croissance mondiale serait de retour grâce au découplage des pays émergeants, à savoir principalement le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine (les pays dits « BRIC »). Aujourd’hui, on peut clairement voir que cette hypothèse de découplage était erronée. Car même si certains de ces pays ont retrouvé une certaine croissance à partir de 2009, derrière cette apparence ils ne sont pas moins dans une crise profonde. Cette croissance des pays émergents permet une croissance du PIB mondial mais elle est fragile et incertaine. Elle est encore de 4,3% pour le premier trimestre de 2011, mais le pessimisme est de mise pour le reste de l’année. Les grandes institutions financières mettent régulièrement en avant un retour de la stagnation alors même qu’ils prévoyaient une croissance de 5% pour 2011 pas plus tard qu’il y a un an. Des cycles de croissance toujours plus raccourcis sont typiques de la situation dépressive du capitalisme, caractérisée par une augmentation du chômage, qui dépasse officiellement la barre des 200 millions de travailleurs à travers le monde.

En réponse à la crise de 2007-08, la ligne de conduite des capitalistes était de sauver les banques en les renflouant avec l’argent public et de mettre en place des plans de relance avec l’ambition de poser les bases d’une nouvelle période de croissance. Il était pourtant évident à l’époque que ces mesures ne poseraient en rien les bases d’une croissance saine. Si ces interventions des Etats ont permis d’éviter un effondrement encore plus considérable de l’économie mondiale, l’effet de ces interventions était condamné à être temporaire. En outre, un nouvel élément compliquant s’est installé dans le paysage de la crise : les déficits budgétaires, dettes publiques et des multinationales qui explosent. Ainsi, si ces interventions ont permis un arrêt de la chute économique et au mieux un peu de croissance, cela a vite été rattrapé par la crise des dettes.

 

 

La zone euro ne parvient pas à sortir la tête de la crise

L’Europe en est d’ailleurs le théâtre depuis un an avec les PIGS. Les pays de la zone euro ont trouvé un accord pour un soutien financier en échange d’une austérité drastique pour les pays les plus affaiblis. A présent, la possibilité d’un défaut partiel de paiement sur la dette est également envisagée. Mais cette logique à ses limites. D’une part, l’austérité n’est en rien une solution, et ne fait qu’aggraver la situation des pays concernés. Et d’autre part, ce type de mesure ne va pas pouvoir être élargi à des pays dont la dette est plus élevée que la Grèce ou le Portugal. Il suffit de comparer les montants de la dette à rembourser d’ici 2013 pour s’en rendre compte : pour la Grèce, le Portugal et l’Irlande ensemble il s’agit de 201 milliards d’€, pour l’Espagne seule il s’agit de 523 milliards d’€ et pour l’Italie d’environ 1000 milliards d’€.

Les contradictions propres à une union monétaire entre différentes économies en Europe sont clairement démontrées aujourd’hui. La monnaie unique a sacrifié la possibilité de dévaluations compétitives pour faire place aux dévaluations internes, poussant les politiques néolibérales toujours un peu plus loin. Tant qu’il y a une croissance globale et que toutes les bourgeoisies nationales y trouvent leur part du gâteau, cette coopération peut se développer. Mais il n’y avait en aucun une intégration européenne derrière cette coopération, comme l’a révélé la pire crise économique depuis 70 ans qui ravive les tensions économiques entre Etat-nations. Les classes dirigeantes en Europe vont tout faire pour sauvegarder l’Euro, car un échec signifierait un désastre économique et une défaite politique considérable, mais les moyens pour acheter l’union ne sont plus présents. La seule perspective des dirigeants européens est l’expectative et la tentative de faire payer la crise aux travailleurs.

 

Obama et les USA dans une impasse

Aux Etats-Unis aussi les plans d’Obama sont épuisés. Après la chute du PIB de 2,6% en PIB en 2009 et une reprise de 2,9% en 2010, les plus optimistes anticipent une croissance de 2,5% pour 2011. Pourtant tous les signaux de l’économie US sont au rouge : l’appauvrissement des foyers ne cesse de s’aggraver, l’immobilier est touché par une seconde crise, le secteur de la construction est en dépression et les travailleurs continuent à en faire les frais. Les licenciements à tour de bras n’ont pas cessé et aujourd’hui on estime qu’il y a 24 millions de travailleurs au chômage ou sous-employés. Le recours aux food stamps a augmenté de 11% sur les trois dernières années et à présent 1/7 de la population américaine y a recours pour se nourrir et subvenir à ses besoins élémentaires. Cette situation des conditions de vie aux Etats-Unis est un aspect de la contre-révolution sociale : les bourgeoisies aux USA comme en Europe font payer le prix de la crise aux travailleurs et tentent de reprendre tous les acquis lâchés durant la période d’après-guerre.

Les négociations entre républicains et démocrates sur le plafond de la dette publique sont au centre de l’attention des spéculateurs. La présidente du FMI, Christine Lagarde, a haussé le ton sur les risques en cours : il ne s’agirait pas simplement d’un défaut technique de paiement, mais de la faillite de plusieurs Etats du sud des USA, déclenchant un cycle infernal pour le capitalisme US qui se retrouverait avec une chute de 5% de son PIB, et entraînerait la croissance mondiale dans sa chute. Dans le cadre des négociations sur la dette, Lagarde se dit favorable aux coupes budgétaires mais conseille d’étaler ces coupes dans le temps de sorte à ne pas affecter encore plus l’économie. Sous pression du Tea Party et par crainte du danger électoral qu’il représente, les républicains poussent à l’augmentation des coupes. Quant à Obama, il n’aura cessé de faire des concessions et de raboter dans les dépenses pour la sécurité sociales et les soins médicaux. Cette logique de concessions est d’autant plus erronée que cette austérité ne permet de se donner un bol d’air qu’à court terme. En outre, ce faisant il sape sa base électorale à tel point qu’il n’est pas sûr d’être en mesure de gagner les élections de 2012, et ce malgré que les républicains n’aient pas de candidat valable et soient discrédités par leurs liens au Tea Party. La situation des Etats-Unis appuie le caractère systémique de la crise du capitalisme, mais aussi la nécessité pour la classe ouvrière d’avoir une organisation politique de masse indépendante pour s’organiser dans les prochaines luttes qui prendront inévitablement place.

 

Il n’y aura pas de miracle chinois

Les commentateurs bourgeois les plus optimistes s’empressent de voir en la Chine un filet de sauvetage du capitalisme, en étant une sorte de nouveau modèle de développement. Pourtant la Chine est également rentrée dans ses contradictions. L’année 2008 a vu une chute brutale de ses exports et le chômage a explosé pour toucher 25 millions de travailleurs. Le gouvernement a tenté d’enrayer ce cycle infernal en mettant sur pied le plus colossal des plans de relance : 1500 milliards $ de prêts, surtout investis dans l’infrastructure, ce qui a stimulé la production industrielle. Le pire a été évité en apparence avec la reprise d’une croissance forte, encore de 9,5% au dernier trimestre de 2011. Mais sous la surface, l’instabilité de l’économie chinoise est elle aussi croissante, car ces injections massives ont tout autant nourri la spéculation sur le prix des matières premières, sur le crédit et sur l’immobilier. Cette remontée de la spéculation est une des conséquences du quantitative easing, qui consiste faire tourner la planche à billets pour permettre à l’Etat d’intervenir dans l’économie.

La surproduction de maisons et l’augmentation des bâtiments non vendus atteignent des sommets. Alors que plus d’un million de familles n’ont pas les moyens d’accéder à un logement, un nouveau gratte-ciel est construit tous les six jours. Le gouvernement essaie de freiner légèrement cette bulle immobilière mais il fait face au dilemme que c’est le moteur actuel de la croissance chinoise. L’attitude du gouvernement chinois, toujours hanté par les évènements de ’89, est aussi marquée par sa méfiance profonde vis-à-vis de la classe ouvrière. L’inflation (officiellement de 6,4% en juin 2011, mais estimée au double par certains économistes) sape le pouvoir d’achat et leur fait craindre des mouvements de masses. C’est la raison pour laquelle ils tentent de responsabiliser de plus en plus les gouvernements locaux dans la mise en place des mesures antisociales. A terme, l’éclatement de la bulle immobilière aura un coup terrible pour l’économie chinoise, et d’autant plus dévastateurs pour des pays comme l’Australie et le Brésil dont le développement économique actuel est basé sur l’exportation de matières premières vers la Chine. C’est également le cas pour l’Inde, où le taux de croissance chute déjà régulièrement, amenant chaque année 10 millions de personnes de plus dans les rangs des chômeurs et des plus démunis.

Le cas de l’Australie est très illustratif de l’embellie économique instable. La croissance est focalisée sur le secteur minier, sans que cela ne se répercute sur le reste de l’économie qui lui est en chute. En outre, cette croissance dans le secteur minier est elle-même très incertaine, car elle repose quasi exclusivement sur les exports vers la Chine et le Japon. Le même symptôme économique se retrouve chez le Brésil, pour qui la croissance actuelle porte quasi exclusivement sur l’exportation de matières premières vers la Chine, au point même que certains économistes brésiliens pointent le danger d’une désindustrialisation que pourrait amener un tel déséquilibre. L’économie de la Malaisie a aussi une épée de Damoclès au-dessus de la tête, car elle est basée sur les exportations vers la Chine, l’Europe et les USA, trois économies qui survivent à l’aide de plans de relance qui n’auront pas un effet éternel. Le Brésil et l’Inde voient se dérouler également la pratique du carry-trade à une échelle démesurée (des spéculateurs empruntent des monnaies à faible taux d’intérêt pour réinvestir les montants dans des pays où les monnaies ont de hauts taux d’intérêts). Cela va jusqu’à représenter pour 80 milliards $ en 2011 en Inde ! Un tel montant donne une idée de la manière avec laquelle des économies en croissance ne reposent que sur des fluctuations de marchés ou sur des spéculations. Le capitalisme permet à une élite financière de tenir entre ses mains avares le destin de millions de personnes.

Tout ceci démontre le caractère malsain du soi-disant retour à la croissance depuis 2009. Le capitalisme ne va que de crise en crise. Si l’introduction de nouveaux plans de relance ne sont pas à exclure, il n’y globalement pas de perspectives de vrai croissance. Des nouvelles récessions prendront place et le manque de riposte de la classe ouvrière laisse l’espace aux classes dirigeantes pour leur en faire payer le prix. Parallèlement à une perspective de faible croissance ou de stagnation parsemée de crises, un scénario de double-deep n’est pas non plus à exclure étant donné la fébrilité maniaco-dépressive de la finance mondiale.

 

Augmentation des conflits et des tensions entre impérialistes

L’Asie du Sud est devenue un véritable terrain d’affrontements. Les gouvernements notamment en Inde, au Pakistan et en Malaisie ne cessent de recourir aux divisions ethniques pour tenter de camoufler les conséquences sociales de la crise et l’augmentation de la pauvreté. Depuis 2001, les Etats-Unis auront fourni au Pakistan pour 21 milliards d’aide militaire, sans jamais arriver à ce qu’il n’y ait plus de liens entre les talibans et l’Etat. De son côté, le Pakistan se tourne de plus en plus vers la Chine tandis que l’Inde augmente sa collaboration stratégique avec les USA. La conséquence inévitable est une nouvelle augmentation des tensions entre l’Inde et le Pakistan, deux puissances nucléaires. Obama n’est jamais parvenu à faire cesser le problème des talibans. L’assassinat du frère d’Hamid Karzaï en Afghanistan établit un constat d’échec pour les forces de sécurité dans le pays et l’absence totale de soutien populaire à l’occupation qui au final n’aura fait que développer une situation de chaos avec des seigneurs de guerre qui ont toujours plus de pouvoirs. Les Etats-Unis ont programmé un soi-disant retrait d’Afghanistan pour 2012, mais il ressort qu’après cette date il restera encore 70 000 soldats sur le terrain. L’absence d’efficacité des forces de sécurité afghanes ne ferme pas non plus la porte à de futures frappes aériennes. La région n’a pas fini d’être le terrain de jeu des différentes puissances pour l’acquisition des ressources, et par conséquent les morts aveugles parmi les populations ne vont pas cesser. Parallèlement, les USA ont toujours 55 000 GI’s en Irak et sont toujours en conflit avec l’Iran notamment sur la question du nucléaire.

 

Eruption de mouvements de masses et polarisations dans la société

Les positions stratégiques des impérialistes sont d’autant plus affaiblies avec la perte d’alliances dans le monde arabe et au Moyen-Orient conséquent aux évènements révolutionnaires depuis le printemps arable. Cette situation est d’autant plus délicate que ces mouvements ont boosté tous les travailleurs des différents pays et ont donné une véritable confiance dans la lutte contre les impérialistes et leurs pantins. Au Kazakhstan, la plateforme « Kazakhstan 2012 » et les militants du CIO ont joué un grand rôle dans la grève dans le secteur du pétrole. Il y a actuellement une pression énorme des luttes sociales sur Nazerbayev, qui n’a aucun soutien dans la population. Le développement de la section du CIO au Kazakhstan permettra d’être un acteur majeur dans les prochaines luttes.

En Russie, si la croissance est encore de 4% pour 2011, l’inflation est elle de 9% et le déficit budgétaire est de 9%. La Russie ne fait clairement plus partie des BRIC, pays avec lesquels elle pouvait se vanter d’un taux de croissance de 8-9% avant la crise. Les tensions au sein des dirigeants se développent en vue des prochaines élections, d’autant plus avec l’aggravation de la crise. Poutine a récemment participé à la mise sur pied d’une nouvelle organisation politique, le « Front populaire panrusse », auquel le président Medvedev, qui a une approche plus pro-occidentale, n’a pas adhéré. Medvedev a de plus en plus de soutien parmi une partie de l’élite qui voit en lui une alternative à Poutine qui est devenu parmi la population le symbole du gaspillage, de la corruption et des escroqueries.

Au Venezuela, l’annonce du cancer de Chavez a cristallisé une crise politique, ouvrant une période de divergences à la tête du régime et de lutte de pouvoir au sein du PSUV. La disparition de Chavez pourrait mettre fin à la révolution bolivarienne, car si le président garde beaucoup de popularité, le régime ne cesse de perdre du crédit. C’est la conséquence inévitable du problème posé par le manque colossal de logements, de l’augmentation des coupures d’électricité, de la corruption, de la criminalité, et l’amertume vis-à-vis d’une couche de nouveaux riches qui se développe. En outre, la bourgeoisie vénézuélienne, qui n’a jamais vraiment été inquiétée par le gouvernement, tire ses marrons du feu de la spéculation. Si Chavez n’est plus en mesure de se représenter et que la révolution bolivarienne échoue, cela constituera un boulevard pour la droite dans la région, l’impact sur d’autres pays comme Cuba sera inévitable. Il apparaît clairement que la seule manière de maintenir et développer les acquis ne repose pas sur des leaders charismatiques mais repose sur la lutte de la classe ouvrière et son contrôle sur la société. Ce constat peut être étendu à la Bolivie, où les accords de Morales avec la bureaucratie et le patronat ont créé la désillusion et un vide politique.

 

Une période riche en défis pour la classe ouvrière et les marxistes révolutionnaires

Dans le reste des Amériques également, les polarisations et la lutte se développent. Au Brésil, les mouvements sociaux se sont multipliés dernièrement pour protester contre la corruption et pour des augmentations de salaire. Au Chili, des centaines de milliers de personnes ont manifesté en juin pour des revalorisations salariales. En Asie encore, 200 000 personnes ont manifesté à Hong-Kong pour réclamer la fin des gouvernements fantoches. En Malaisie, le développement des mouvements sociaux est tel que le gouvernement a procédé à l’emprisonnement de militants du Parti Socialiste-Marxiste. En Afrique, les mouvements de masses dans le monde arabe ont constitué une véritable source d’inspiration pour lutter. Au Malawi par exemple, où 70% de la population vit avec moins d’1$ par jour, une manifestation record a pris place. En Afrique du Sud et au Nigeria, les directions syndicales se retrouvent constamment acculées et sous pression

A travers les continents, la question de l’organisation de la classe ouvrière est posée de manière on ne peut plus évidente. A l’heure actuelle, un gouffre sépare les besoins des travailleurs et leur niveau d’organisation et de conscience. L’absence d’organisation de masse pour les travailleurs ouvre la porte à la recherche d’alternatives erronées, comme c’est le cas en Inde avec des guérillas contre les multinationales.

Pour les marxistes, il est indispensable d’étudier l’histoire de la lutte des classes pour en tirer les leçons. Partout des partis de masse de la classe ouvrière sont indispensables à la lutte des travailleurs pour augmenter le degré d’organisation et le niveau de conscience. Les organisations révolutionnaires du CIO vont également devoir se construire durant cette période de lutte des masses qui se présente pour gagner les travailleurs à la lutte pour le socialisme.

 

Article par BAPTISTE L (Wavre)

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