2011 : Une année de luttes qui se durcissent

2010 – L’année la plus turbulente depuis deux décennies

Sur le plan social et politique, 2010 était méconnaissable par rapport à 2009. Cette année a très certainement été l’année la plus tumultueuse depuis plus de deux décennies, surtout au Royaume-Uni. Les élections générales au Royaume-Uni ont eu lieu il y a à peine sept mois et pourtant, telle est la vitesse et l’ampleur des événements, que maintenant nous vivons presque dans un “autre pays”. Dès le moment de leur installation, les Con-Dem (coalition des Conservateurs et des “Libéraux-Démocrates” qui ont bradé leurs beaux principes en échange de postes au gouvernement) ont subi un état de siège.

Si les dirigeants syndicaux avaient ne serait-ce que levé leur petit doigt et appelé rapidement à l’action – et organisé cette action méthodiquement – alors le gouvernement aurait pu être submergé sous des protestations de masse. Mais, en trainant des pieds comme toujours, “menant à partir de l’arrière”, la seule politique de l’aile droite des syndicats est une politique d’indécision et de pratiques corrompues, en plein milieu du massacre de nos emplois, de nos services publics et de notre niveau de vie.

Le rôle dirigeant a donc été repris par les étudiants qui, dans leur bataille contre le triplement des frais d’inscription aux études et le retrait criminel de l’allocation de maintien de l’éducation, sont parvenus à percer une faille dans l’apparente “intransigeance” du gouvernement. Remplissant par là le rôle historique des étudiants lors des périodes critiques en tant que “cavalerie légère” du mouvement ouvrier, ils se sont mobilisés d’une manière audacieuse, hautement originale et improvisée afin de briser les défenses du gouvernement. C’est cela qui a ouvert la brèche à travers laquelle les bataillons lourds de la classe ouvrière – les syndicats – peuvent maintenant s’engouffrer en un mouvement de masse pour vaincre ce gouvernement.

Le degré de liberté par rapport aux structures bureaucratiques qui a été affiché – le Syndicat national des étudiants ayant été complètement poussé de côté, de l’aveu même de son président Aaron Porter – montre que les étudiants ont ouvert un nouveau chapitre dans le manuel de comment défier et terrifier un gouvernement “fort”. Leurs mots d’ordre ont parfaitement résumé le sentiment qui vit non seulement parmi les étudiants, mais parmi l’ensemble de cette génération, révélant son énorme mécontentement par rapport à des décennies de marginalisation et de répression, et contre le système qui leur ôte tout espoir d’un avenir sous le capitalisme. “Whose streets? Our streets!”, “No ifs, No buts, No education cuts!” (« Les rues de qui ? NOS rues ! », « Pas de SI, pas de MAIS, pas de coupes dans l’éducation ! »). Ils ont réaffirmé le droit de manifester, et l’intransigeance de cette génération, qui se dresse contre toutes les coupes, contre la perte de chaque emploi et des services. La manière dont les jeunes ont ridiculisé le New Labour et d’autres, même à gauche, qui étaient prêts à hisser le drapeau blanc avant même que la bataille ne commence et à accepter “certaines” coupes.

La répression de l’État

Et quelle est la réaction du gouvernement et de la classe dirigeante en général ? C’est menacer le droit de protester et de manifester lui-même – le Commissaire de la Police métropolitaine Paul Stephenson a laissé entendre que les manifestations pourraient être interdites. La Secrétaire à l’Intérieur Theresa May a appelé à l’usage de canons à eau, mais le lendemain elle a été forcée de revenir sur cette motion à cause de l’outrage. Il a même été suggéré que des “drones” comme on en utilise en Afghanistan soient utilisés pour espionner les prochaines manifestations au Royaume-Uni et que des voitures blindées soient déployées en cas de conflit social.

Par-dessus tout, dans une démonstration crasse de ce que Karl Marx avait appelé le ”crétinisme parlementaire”, les Con-Dems pensent qu’en faisant passer de force le vote sur la hausse des frais d’inscriptions au parlement, cela mettra un terme au mouvement. Tout comme les Bourbons en France, ils n’ont rien appris et rien oublié de l’Histoire. La poll tax était déjà devenu une “loi” en 1988 mais a été supprimée en 1991 après la campagne de désobéissance de masse qui a été menée par la fédération panbritannique contre la poll tax, dirigée par Militant – qui est maintenant le Socialist Party –, lorsque 18 millions de gens ont refusé de payer cette taxe. De la même manière, le CPE en France a été annulé en 2006 à la suite d’un mouvement de masse de la jeunesse, même alors qu’il était devenu loi. La pression et le pouvoir des masses contre l’injustice ne peuvent pas être supprimés d’un simple trait de stylo, quand bien même il s’agirait d’un stylo sanctifié par la “loi”.

La révolte des étudiants au Royaume-Uni a eu des répercussions dans le monde entier. De Rome, où les étudiants ont revendiqué le renversement du gouvernement Berlusconi tant détesté et qui s’accroche au pouvoir par le bout des doigts, aux États-Unis en passant par l’Asie, etc. Par exemple, il y a eu une large couverture médiatique au Pakistan et ailleurs des événements qui se déroulent au Royaume-Uni, précisément parce qu’ils se déroulent au Royaume-Uni. Jusqu’à présent, elle était censée être le bastion de la “tranquille démocratie parlementaire” où les protestations et l’opposition est en général contenue dans des canaux sécurisés. Le fait que cette opposition ait débordé de ses digues et ait transformé le centre de Londres en une “zone de guerre” est en soi un facteur qui a attiré l’attention et fait vibrer l’imagination du monde entier, en particulier des jeunes, des travailleurs et des pauvres.

La crise mondiale du capitalisme

La toile de fond et l’élan de ces événements et de ceux qui vont se produire en 2011, sont ceux de la crise mondiale du capitalisme qui, depuis qu’elle a commencé en 2007, a dévasté des économies entières et a ravagé la vie de la population laborieuse. L’OCDE a estimé que 17 millions de travailleurs et travailleuses ont été expulsés des usines depuis le début de la crise rien que dans les pays capitalistes “avancés”. Neuf millions de travailleurs américains ont été jeté à la rue au cours de la même période. Cela aurait été encore pire si ce n’avait été les plans de sauvetage des banques par les gouvernements capitalistes. Selon des documents qui ont récemment été divulgués au grand jour, le gouvernement américain a à lui seul fait des crédits pour 3300 milliards de dollars – ce qui équivaut à un quart du PIB américain – aux banques et aux firmes en détresse ! Ceci a sauvé un million d’emplois, mais c’est tout de même neuf fois ce nombre qui ont été virés. Qui plus est, ce sera aux travailleurs américains de payer la facture pour ce sauvetage.

Cependant, comme tentent de l’expliquer les économistes capitalistes, la délivrance est à portée de main, sous la forme de la “reprise”. Mais ces déclarations ne résistent pas à l’épreuve des faits. Ne serait-ce que pour commencer à faire diminuer le chômage, 300.000 emplois devraient être créés chaque mois aux États-Unis. Mais dans le troisième trimestre de 2010, on n’a vu la création que de 150.000 nouveaux emplois. En plus, la plupart d’entre eux sont maintenant ouvertement décrits comme étant des emplois “de survie”. Incapables de trouver des emplois semblables à ceux qu’ils avaient autrefois, c.à.d relativement bien payés et permanents, des millions de travailleurs sont à présent forcés de prendre le premier boulot qui passe afin d’éviter de se retrouver à la rue et la famine, dans le pays le plus riche de la planète. Une existence “précaire”, l’insécurité massive et la spirale du déclin du niveau de vie et des opportunités futures, voilà les perspectives pour des millions de gens au Royaume-Uni et dans le monde entier.

C’est cependant le caractère “inattendu” et soudain du changement brutal du mode de vie qui alimente une révolte colossale au niveau européen en particulier. Selon le Guardian, 17,5 millions de gens, sont descendus dans les rues en l’espace de trois semaines (certains participant à plus d’une manifestation) lors de la récente révolte de masse contre le gouvernement Sarkozy en France. Des grèves générales ont ébranlé l’Espagne, la Grèce, le Portugal, la France, la Roumanie, l’Inde et l’Afrique du Sud. Nous sommes véritablement entrés dans une ère de participation et d’implication de masse, de lutte et de tentatives de changer la situation et le cours de l’Histoire.

L’Irlande résume toute la situation. Il y a six ans, un “indice du bonheur” révélait que ses habitants se déclaraient les “plus heureux” parmi les 100 pays interrogés. Plus maintenant. Le niveau de vie a dégringolé d’au moins 15% à cause des dernières coupes draconiennes dans les budgets. Le plan d’austérité annoncé reviendra à diminuer de 25% le train de vie du peuple irlandais. Cela est comparable à la dépression aux États-Unis dans les années ‘1930. Et l’Irlande est le miroir du futur des autres pays d’Europe – y compris du Royaume-Uni – qui leur est réservé sur base de la continuation du système capitaliste.

En fait, la crise irlandaise est en réalité une crise européenne ; il s’agit en particulier d’une crise potentiellement dévastatrice pour le système bancaire européen. Le chancelier Tory George Osborne, dans une personnification de la “froide cruauté” de la classe dirigeante britannique, lance l’assaut contre les étudiants, les allocataires sociaux et les chômeurs, mais vole au secours des banques irlandaises. Il ne faut pas être astrophysicien pour comprendre ce qui est en train de se passer. Si les banques irlandaises devaient crouler, elles emporteraient avec elles des pans entiers du système bancaire britannique, ce qui à son tour serait le détonateur de toute une série de nouvelles crises dans les banques européennes et ferait s’effondrer l’ensemble du système bancaire du continent.

L’austérité pour toujours

La faillite complète du capitalisme se reflète dans l’avenir qui s’étend à présent devant le peuple irlandais. C’est un avenir fait d’une austérité éternelle, d’un retour à l’émigration de masse, et de basse croissance ou croissance nulle de l’économie, et par conséquent également du niveau de vie de la population irlandaise pour le futur prévisible. Ceci pourrait en outre s’appliquer au monde capitaliste dans son ensemble. Les organes du monde des affaires tels que le Financial Times admettent maintenant ouvertement que d’autres pays pourraient souffrir de “contagion” de la part des banques irlandaises. Le Portugal, la Grèce, l’Italie, l’Espagne, et même le Royaume-Uni et l’Allemagne sont menacés d’une attaque de ceux qu’on appelle les “bond vigilantes” – des spéculateurs milliardaires – qui cherchent à s’engraisser sur base du pillage de différents pays. Dans cette crise de la dette “souveraine”, la Grèce représente ce que l’effondrement de Bear Stearns était pour le secteur bancaire, et l’Irlande est l’équivalent de la chute des Lehman Brothers.

Mais la dette de l’Espagne est tellement grande – c’est la quatrième plus grande économie de l’UE – qu’elle pourrait se révéler “trop grosse pour être sauvée”. Ceci pourrait être le déclencheur d’une autre crise bancaire, cette fois-ci pour l’UE toute entière, qui pourrait avoir pour conséquence un effondrement total de l’euro, qui ne tient déjà plus qu’à un fil à cause des crises d’Irlande et de Grèce.

La crise a déjà détruit des quantités énormes de forces productives – l’organisation du travail, de la science et de la technique – qui dans le cas du Royaume-Uni ont connu leur plus forte chute depuis 1945. En tout c’est 10% de l’industrie qui a été détruite, juste pour qu’un système basé sur la production pour le profit et non pour satisfaire aux besoins soit maintenu pour le bénéfice d’une poignée de millionnaires et de milliardaires. La perte de foi palpable en leur système auprès des classes dirigeantes se manifeste dans l’incapacité des patrons à réinvestir dans la production le surplus extrait du travail de la classe ouvrière. Les promesses de “lendemains meilleurs”, par conséquent, seront mortes-nées. Une crise bancaire à l’échelle européenne serait similaire à la crise bancaire qui s’est produite en Europe deux ans après le crash de Wall street et qui a renforcé la dépression.

Dans cette situation, un expédient désespéré après l’autre est déployé par les gouvernements capitalistes. Les plans de relance n’ont pas fonctionné assez bien que pour éviter le chômage de masse. Maintenant, un nouveau tour de “facilitation quantitative” – càd l’injection de cash, de “liquidités” dans le secteur bancaire – a été entrepris par la Réserve fédérale aux États-Unis, et la Bank of England est sur le point de l’imiter. Toutefois, les problèmes qui se sont accumulés ces dernières trente années à partir de l’énorme bulle financière sont tels que ces mesures n’ont aucune garantie de fonctionner. Dans cette situation qui est celle d’une dette excédentaire massive, l’injection de capital n’a aucune garantie de fonctionner parce que, comme l’économiste capitaliste Keynes l’avait fait remarquer, ça reviendrait au même que de “pousser sur une ficelle”.

La stagnation économique

La propension des banques à prêter plus à leurs emprunteurs, ou pour les investisseurs à investir, est non-existante, ce qui a pour conséquence un paradoxe de non dépense. Au mieux, cela signifie la stagnation économique, au pire, un approfondissement de la crise. Le chômage s’est graduellement accru au Royaume-Uni jusqu’à toucher un million de jeunes. À Liverpool, 34% des ménages n’ont pas un seul membre de leur famille au travail. Ceci va être accentué avec la destruction en gros des emplois dans les secteurs public et privé qui va suivre les énormes coupes dans les dotations des communes qui sont effectuées par le Ministre tory Eric Pickles. Malgré des hauts et des bas temporaires, le caractère général du capitalisme mondial en cette période est fait de stagnation et de déclin. La politique déflatoire du gouvernement – des coupes dans le niveau de vie par le gel des salaires ou par les coupes dans le budget d’État (ou les deux) – qui est en ce moment suivie par le gouvernement de David Cameron au Royaume-Uni va aggraver la crise et provoquer des convulsions de masse, d’une ampleur jamais vue depuis des générations.

C’est pourquoi, en coulisses, un “plan B” est déjà en cours de préparation – si pas par le gouvernement lui-même, alors certainement par les hauts responsables de l’administration non élus – afin de couvrir l’échec du programme d’austérité de ce gouvernement. Au fur et à mesure que le chômage montera, la fureur autour des frais d’inscription universitaires aura l’air d’un pique-nique champêtre comparé à la vague d’opposition massive qui va se dresser. Les SDF et les allocataires sociaux dont le revenu est en train d’être passé à la hache ajouteront eux aussi leurs voix enragées dans ce vacarme.

Tout comme le gouvernement Heath qui avait été menacé d’une grève générale dans les années ’70, ce gouvernement va être forcé de modifier sa trajectoire ou de s’effondrer. Certains analystes, par exemple Steve Richards dans The Independent, admettent maintenant ce que le Socialist Party explique depuis le début : que la façade d’“unité” du gouvernement va se fissurer. Les Libéraux-Démocrates en particulier, qui sont déjà en train de scissionner, vont encore plus se décomposer en diverses factions et se voir contraints de quitter le gouvernement. Nick Clegg et l’aile du “Livre orange” des Libéraux-Démocrates, qu’on reconnait déjà comme étant des Tories déguisés, seront absorbés dans les rangs du parti de Cameron. Les autres sur la “gauche” vont rejoindre le New Labour – encouragés par la cour que leur fait Ed Miliband. Il ne restera plus qu’un moignon de ce parti. Il pourrait se voir réduit à une secte capitaliste.

Toutefois, Ed Miliband ne représente pas une “remise au gout du jour” réussie de cette marchandise de seconde main qu’est le New Labour. Avec quelques différences mineures, il représente plus un New Labour rafistolé à la va-vite. Lorsque les étudiants étaient en train de faire le siège du parlement, il a “considéré” les rencontrer, mais a préféré rejeter une telle mesure “audacieuse”, pour lui en tous cas. Sur la question du programme, et en particulier des coupes budgétaires, il n’y a en substance aucune différence avec le gouvernement, mais seulement une question de timing : une mort prolongée par mille blessures plutôt que la grosse hache un peu trop directe qui se trouve entre les mains de Cameron. Ce qui est scandaleux, c’est qu’il a clairement fait un appel du pied aux conseils communaux Labour pour qu’ils n’organisent pas la moindre résistance contre le gouvernement, comme cela avait été fait par la commune de Liverpool dans les années ’80, mais au contraire d’appliquer les coupes dans leurs dotations par le gouvernement tory, sans oublier de s’en plaindre bruyamment bien entendu. Au mieux, les conseillers New Labour joueront le rôle de Ponce Pilate, et y a-t-il figure plus méprisable dans l’Histoire !

Une nouvelle perspective socialiste

Une nouvelle route doit être ouverte par le mouvement ouvrier, une toute nouvelle perspective socialiste, pour tous ceux qui sont affectés par cette nouvelle crise du capitalisme qui ne va que s’approfondir, et pour tous ceux qui attendent la riposte. La résistance doit être centrée sur les syndicats. Nous accueillons chaleureusement la nouvelle génération d’étudiants dans notre combat, bon nombre d’entre eux remplissent aujourd’hui les rangs du Socialist Party. Nous acclamons et encourageons leur flair, leur spontanéité et leur détermination. Mais il est entièrement faux, comme certains groupes de gauche l’ont fait, de donner l’impression que c’est à travers le soi-disant “pouvoir étudiant” qu’ils seront capables de vaincre ce gouvernement par eux-mêmes. Ils peuvent jouer une fonction auxiliaire extrêmement importante, mais ce sont les bataillons lourds de la classe ouvrière, dont les éléments les plus conscients sont rassemblés au sein des syndicats, qui ont le réel potentiel de briser le programme de ce gouvernement et de l’expulser du pouvoir.

2011 va probablement excéder dans l’ampleur de la lutte tout ce que nous avons vu en 2010, au Royaume-Uni comme partout ailleurs dans le monde. À travers l’expérience des batailles qui ont eu lieu jusqu’ici, une nouvelle génération est en train de recevoir son “premier sang”, presque littéralement, et de s’entrainer dans les réalités de la société capitaliste. Cette nouvelle couche est à la recherche d’une alternative, nombre d’entre eux sont dégoutés par le capitalisme et reprennent les idées du socialisme. Beaucoup sont en train de rejoindre le Socialist Party, qui a connu sa meilleure période de croissance depuis deux décennies, grâce à l’implication de cette nouvelle génération. Cette dernière a rencontré beaucoup de représentants de la vieille génération, qui maintenant reviennent à la lutte et au Socialist Party à travers ce processus. Cela jette les bases pour une croissance encore plus spectaculaire et soutenue des forces du marxisme authentique et du socialisme au Royaume-Uni au cours de la prochaine période. Une force socialiste puissante est maintenant la précondition pour la réalisation de l’étape cruciale d’un nouveau parti des travailleurs de masse.

Des processus similaires sont en train de se développer à une échelle mondiale, comme cela a été démontré par lors du formidable Congrès mondial du Comité pour une Internationale Ouvrière qui s’est déroulé en décembre. De nouvelles forces sociales à une échelle de masse, liées à la construction d’une véritable internationale démocratique de masse peuvent être amenées un pas plus loin dans ce qui promet d’être une année fructueuse et pleine de rebondissements.

 

 

Article par PETER TAAFFE

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